A cet endroit précisément, juste devant l’hospice, la route se fraie un étroit passage entre les bâtiments. Bien que le regard se tourne d’habitude plutôt vers la passerelle, c’est le sol qui, cette fois, focalise l’attention. Usé par les ans, par les passages de véhicules en tous genres et par la neige neuf mois par an, le goudron s’offre une cure de jeunesse en cette fin d’été. Devant l’hospice, il est gratté, tassé et rebitumé. Les prochains chauffeurs apprécieront la douceur de l’arrivée à 2500mètres. 
Bénédicte Rebord